Foire aux questions
Les traducteurs transposent d’une langue à une autre des textes écrits, notamment des contrats, des lettres, des brochures, des règlements.
Les interprètes, eux, restituent des propos tenus oralement, au cours de négociations, d’assemblées générales, de réunions ou de congrès, entre autres.
L’interprétation simultanée :
transposition en temps quasiment réel dans les langues de la conférence. Plus d’infos
L’interprétation consécutive :
l’orateur et son interprète prennent la parole successivement. Plus d’infos
En interprétation simultanée, ce qui est dit est transposé en temps quasiment réel dans les langues de la conférence. Installés dans des cabines depuis lesquelles ils entendent ce qui se dit grâce à des écouteurs, les interprètes restituent le message dans un microphone qui transmet leur interprétation via un récepteur/des écouteurs à leurs auditeurs qui peuvent choisir la langue-cible qu’ils souhaitent écouter.
Lorsqu’ils interprètent simultanément, les interprètes de conférence travaillent dans des cabines fixes ou mobiles insonorisées (cf. : installation technique). Etant donné le niveau soutenu de concentration qu’exige l’interprétation simultanée, la règle veut qu’au moins deux interprètes travaillent ensemble dans une même cabine afin de pouvoir se relayer toutes les 20 à 30 minutes.
De nos jours, l’interprétation simultanée est le mode d’interprétation le plus fréquent. A titre d’exemple, l’interprétation simultanée est employée en Suisse lors :
- de conférences des organisations internationales sises à Genève ;
- d’assemblées générales de caisses de retraite, d’organisations professionnelles ou d’associations ;
- de congrès spécialisés ;
- d’émissions télévisées ;
- etc.
Le chuchotage est une forme particulière d’interprétation simultanée qui s’effectue sans équipement technique pour un maximum de deux participants.
En interprétation consécutive, l’orateur et son interprète alternent les prises de parole. Grâce à une technique spéciale, l’interprète prend en note des segments de discours ou d’intervention. L’interprétation s’effectuant consécutivement, et non simultanément, il convient de prévoir deux fois plus de temps. En Suisse, l’interprétation consécutive peut être employée lors :
- d’allocutions de bienvenue, de discours officiels ;
- de négociations bilatérales.
Langue A : langue maternelle
Langue B : langue active. L’interprète de conférence travaille à partir de cette langue et vers cette langue.
Langue C : langue passive. L’interprète de conférence ne fait que travailler à partir de cette langue.
Il est difficile de répondre à cette question de manière globale car les effectifs de l’équipe dépendent des facteurs suivants :
- du nombre de langues à partir desquelles et vers lesquelles il faut interpréter ;
- du mode d’interprétation (simultané/consécutif) ;
- de la durée de l’événement ;
- du nombre de séances parallèles au cours desquelles l’interprétation est requise.
Exemple : Dans le cadre d’une conférence avec une seule séance interprétée simultanément, il est possible de prévoir 2-3 interprètes par langue, voire par combinaison linguistique. Chaque atelier organisé en parallèle (« break-out session ») nécessitant de l’interprétation impliquera une multiplication du nombre d’interprètes requis. Vous trouverez des informations plus détaillées en consultant les Normes Professionnelles disponibles sur le site de l’AIIC. Si vous décidez de recourir aux services d’un interprète-conseil, ce dernier analysera vos besoins avec attention avant de vous recommander une solution qui correspondra le mieux à votre configuration.
Pour la même raison qui explique qu’un avion n’est jamais piloté par une seule personne. L’interprétation simultanée impliquant une grande concentration, les interprètes se relaient toutes les 20 à 30 minutes afin de garantir une prestation d’une qualité impeccable sur la durée. Lorsque ce n’est pas leur tour d’interpréter, ils ne restent cependant pas les bras croisés puisqu’ils aident leurs « concabins » en notant les noms propres et les chiffres, par exemple.
Tout dépend du mode d’interprétation et de la structure de votre événement.
En consécutive, l’interprète utilise généralement le même équipement que l’orateur (un microphone, par exemple).
L’interprétation simultanée nécessite quant à elle une installation spécifique, notamment des cabines reliées au système de sonorisation de la salle, mais éventuellement aussi d’écrans, de caméras, etc.
Vous pouvez vous adresser à un interprète-conseil ou à un fournisseur d’équipement de conférence. En Suisse, de nombreux lieux de conférence, que ce soit des hôtels ou des centres de congrès, disposent de cabines d’interprétation intégrées munies de l’équipement technique nécessaires.
Pour l’interprétation simultanée, il convient d’observer les normes suivantes
- ISO 22259:2019 Conference Systems – Equipment – Requirements
- ISO 20109:2016 Simultaneous Interpretation – Equipment – Requirements
Vous trouverez plus d’informations quant au recours à la visioconférence ou à l’interprétation à distance ici (Ressources et liens / Interprétation à distance).
L’interprétation de conférence ne se résume pas à la simple transposition mécanique de mots pris hors contexte dans une autre langue. Il s’agit au contraire de restituer des contenus complexes et spécialisés tout en respectant les caractéristiques de l’acte de communication. Par ailleurs, chaque entreprise ou organisation utilise son propre jargon. Les documents fournis aux interprètes, que ce soit des présentations, des documents de fonds, des scripts, etc., permettent aux interprètes de se familiariser avec le sujet et de se rendre compte du but poursuivi par le conférencier. Les interprètes préparent en outre des glossaires terminologiques dont ils s’imprègnent avant la mission (« ils apprennent le vocabulaire »). L’acquisition de ces connaissances et de la terminologie leur permet de connaître la thématique sur le bout des doigts pour vous offrir une communication optimale.
Conformément au Code d’éthique professionnelle, de l’AIIC, les interprètes de conférence sont tenus au secret professionnel le plus strict s’agissant des documents qui leur sont transmis.
L’AIIC est la seule association internationale d’interprètes de conférence fédérant plus de 3000 membres sur les cinq continents.
L’interprétation simultanée est apparue après la deuxième guerre mondiale, tout d’abord lors du procès de Nuremberg, puis lors des nombreuses conférences politiques qui ont suivi. Dès lors, le nombre d’interprètes de conférence a explosé. Au début des années 50, quelques-uns de ces interprètes reconnaissant que la profession devait être régie par un ensemble de règles et disposer d’instances pour la représenter décidèrent de fonder l’AIIC à Paris en 1953, adoptant dans la foulée ses tout premiers règlements, notamment le Code d’éthique professionnelle ainsi que lesNormes professionnelles.
Les titres d’« interprète », d’« interprète de conférence », ou encore d’« interprète simultané » ne sont pas protégés. Dans un marché caractérisé par son hétérogénéité et son opacité, l’AIIC agit ainsi comme une instance de contrôle qualité grâce à ses critères d’adhésion draconiens, son Code d’éthique professionnelle tout comme ses Normes professionnelles.
L’AIIC Suisse réunit 285 membres qui s’acquittent de divers types de missions aux côtés de leurs clients, notamment :
- des conférences en Suisse ;
- des conférences d’organisations internationales ;
- des congrès internationaux ;
- des négociations de contrats ;
- etc.
Aspects importants pour le choix d’un interprète :
- Le régime linguistique : quelles langues seront parlées et vers quelles langues devront-elles être interprétées ?
- Les effectifs : combien faudra-t-il d’interprètes ?
- Les qualifications et les diplômes de ces interprètes de conférence
- Leur expérience professionnelle
- Leur professionnalisme
- Leur discrétion
- Leur adhésion à une association professionnelle telle que l’AIIC
- Leurs références
- La pertinence des conseils qu’ils vous fourniront
- La transparence de leur devis
Des interprètes qualifiés et chevronnés
Forts de leur expérience, les interprètes de l’AIIC sont des interprètes de conférence très compétents, généralement diplômés d’une école de renom ou titulaires d’une formation jugée équivalente. Pour devenir membre de l’AIIC, les candidats doivent pouvoir faire état de 150 jours de travail. Par leur signature, leurs parrains, qui sont déjà membres de l’AIIC, confirment qu’ils maîtrisent parfaitement leurs langues de travail.
Des interprètes tenus au secret professionnel et à un comportement irréprochable
En adhérant à l’AIIC, les membres de l’association s’engagent à respecter les Normes professionnelles ainsi que le Code d’éthique professionnelle de l’association. Ces deux documents contiennent entre autres toutes les obligations en matière de professionnalisme, de préparation, d’assurance qualité, d’effectifs, et de secret professionnel. C’est ainsi que les clients ont la certitude d’opter pour une interprétation de haut vol fournie par un prestataire aguerri.
Des interprètes parfaitement préparés
Le Code d’éthique professionnelle de l’AIIC oblige ses membres à adapter leur préparation à chacun de leurs mandats d’interprétation. A cette fin, ils se servent des documents mis à leur disposition, qu’il s’agisse de présentations, de scripts ou d’informations qu’ils ont glanées au cours de leurs propres recherches, afin de se familiariser avec le sujet, le contexte et la terminologie. Vous mettez ainsi toutes les chances de votre côté pour une communication optimale.
Des interprètes à la page
Grâce à l’offre de formation (see: AIIC-CH events or AIIC International events) proposée par son réseau international et à la diffusion d’informations professionnelles (par ex. News, Research), l’AIIC veille à ce que ses membres restent au fait des dernières évolutions pertinentes pour la profession et qu’ils puissent continuer de se former dans de nouveaux domaines de compétences.
Honoraires : les honoraires des interprètes sont généralement calculés à la journée et couvrent le temps nécessaire à la préparation avant la mission.
Honoraires d’annulation : dès lors qu’un engagement est confirmé, l’interprète de conférence refuse toute offre concurrente pour le même jour. C’est la raison pour laquelle, même en cas d’annulation, il vous facturera le montant convenu pour compenser le manque à gagner, à moins qu’il ne reçoive une autre offre en remplacement.
Frais d’approche/de déproche : indemnité pour le temps nécessaire au voyage le jour avant ou après le mandat.
Indemnités journalières (per diem/per noctem) : elles couvrent les frais de bouche, de logement, de transport, etc., sur le lieu de la conférence. Si le client prend le logement à sa charge, l’interprète facture alors un per diem réduit plutôt qu’un per noctem.
Frais de transport : ils correspondent aux dépenses encourues par l’interprète pour se rendre sur le lieu de la conférence lorsqu’elle se tient en dehors de son domicile professionnel.
Coûts de l’installation technique nécessaire à l’interprétation simultanée et de tout autre équipement technique conformes aux normes ISO en vigueur fournis par un prestataire compétent, avec présence constante d’un opérateur qualifié pour en assurer le fonctionnement.
Copyright fee, si l’interprétation est destinée à être diffusée, notamment en streaming, voire exploitée ultérieurement.
Rares sont les endroits de la planète où l’interprète n’a jamais mis les pieds. Tous les interprètes ont d’ailleurs des anecdotes à raconter : qui a interprété telle tête couronnée, dans tel pays lointain, sur tel chantier, voire tel abattoir.
Parmi les missions les plus courantes, on peut citer :
- les réunions ou les missions pour accompagner des représentants de la classe politique ou des milieux économiques ;
- les conférences spécialisées ;
- les congrès ;
- les assemblées générales ;
- les conseils d’administration ;
- les réunions de fédérations sportives, de syndicats, d’organisations internationales, etc. ;
- les émissions diffusées à la télévision, à la radio ou par le biais des nouveaux média ;
- les négociations.